A partir d'aujourd'hui, toujours à l'occasion de mes 1 an, j'ai décidé de vous raconter pourquoi j'ai décidé d'appeler mon blog
Les P'tits Bonheurs de Mamacat.
Depuis, 1 an que vous me lisez, vous vous êtes sans doute aperçue que je suis quelqu'un de sensible, très réceptive à ce qui m'entoure. Par ailleurs,on ne peut pas ouvrir un journal, allumer son poste de radio ou de télé sans entendre au moins une mauvais nouvelle quand il ne s'agit pas de drame ou de catastrophe. On nous montre très rarement ce qu'il y a de beau dans le monde.
Ayant fait une dépression en 2003 (harcèlement moral de la part de mes patrons + une histoire d'amour qui m'a pris la tête, c'est le cas de le dire), j'ai fait des séances de sophrologie qui m'ont apporté un bénéfice fou. Quand j'ai arrêté, j'avais retenu une chose : du beau et du bon nous entoure; à nous de poser nos yeux et d'ouvrir nos oreilles là où il faut.
Quand je me suis lancée dans cette aventure bloguesque, j'ai décidé de partager avec vous que du beau et du bon.
(Je fais, néanmoins, quelques exceptions quand un événement me touche trop car ça sert aussi à ça les blogs : relayer et faire tourner des info, pétitions, etc ...)
Ce qui me procure le plus de bonheur ce sont mes chats bien sûr, mais aussi une fleur qui est en train d'éclore, un oiseau qui chante le matin alors que j'ouvre à peine les yeux, un nuage qui a une drôle de forme, etc ... Le fait d'habiter à la montagne est un énorme atout j'en conviens mais même en ville on peut trouver des p'tits bonheurs. Si vous saviez le nombre de personnes blasées qui habitent au village et qui ne prennent même plus le temps de contempler ce qui nous entoure ...
Malgré tout, quand on est pris dans le tourbillon de la vie (travail-maison-famille) et qu'en plus des soucis de tout ordre surgissent, ce n'est pas évident de positiver.
Je vais vous livrer quelques petits trucs issus de mes séances de sophro que j'avais un peu négligés et que j'ai repris depuis peu. Résultat : malgré mes douleurs physiques, j'arrive à sourire et à être de bonne humeur; donc ça marche !
1/ noter sur un petit carnet 3 choses qui nous ont fait du bien dans la journée et les relire le soir avant le coucher. On s'endort ainsi sur une note positive et l'esprit apaisé.
2/ si le soir quelque chose nous turlupine (une course urgente à faire, un coup de téléphone à donner...), le noter sur un post-it et le laisser en évidence pour qu'on le voie le lendemain matin.Le fait de savoir qu'on l'a consigné par écrit permet à notre esprit de passer à autre chose.
3/ le matin, quand on commence à émerger, juste avant de se lever prendre quelques minutes et sourire comme ça sans raison. Je vous livre à ce propos ce merveilleux texte de Thich Nhat Hanh.
La pratique du sourire de Thich Nhat Hanh
J’inspire, je sais que j’inspire.
J’expire, je sais que j’expire.
J’inspire, mon inspiration devient plus profonde.
J’expire, mon expiration devient plus douce.
Inspirant, je me calme, expirant je me mets à l’aise.
Inspirant, je souris, expirant je me relâche.
Inspirant, je m’installe dans le moment présent
Expirant, je sens que c’est un merveilleux moment.
Notre respiration est un pont reliant notre corps et notre esprit. Dans notre vie quotidienne, notre corps peut être ici et notre esprit ailleurs – déconnectés. Notre corps peut être ici et notre esprit quelque part, dans le passé ou dans le futur. Cet état est appelé état de distraction.
Mais entre le corps et l’esprit il y a quelque chose et c’est la respiration. Quand vous inspirez et quand vous expirez en pleine conscience, votre corps rejoint votre esprit – seulement en quelques secondes. Quand vous inspirez et expirez en pleine conscience, votre esprit retourne à votre corps et, tout à coup, vous réalisez l’état d’unité du corps et de l’esprit, et vous devenez très présent et très vivant dans le moment présent, et vous êtes en mesure de toucher la vie profondément à ce moment.
Ce n’est pas quelque chose de très difficile. Tout le monde peut le faire. Juste une inspiration et juste une expiration, et vous êtes là, maître de vous-mêmes, et si vous continuez ainsi, la qualité de la respiration augmentera et vous apportera beaucoup de satisfaction. La qualité de votre respiration augmentera : « J’inspire, je sais que mon inspiration devient plus profonde, J’expire, je sais que mon expiration devient plus douce ». « Plus profonde – Plus douce ». « Inspir – Expir, Plus profonde – Plus douce ». La pratique de la respiration consciente devrait être maintenant plus agréable.
Après deux ou trois minutes de pratique « Plus profonde-Plus douce » vous passez à « Calme-Relâche » : « J’inspire, je me calme. J’expire, je me relâche ». Cet exercice peut être utilisé chaque fois que vous sentez qu’il n’y a pas assez de calme dans votre corps ou dans votre esprit. Restez avec cet exercice aussi longtemps que cela est nécessaire pour rétablir votre calme et votre bien-être.
Pour terminer vous passez à l’exercice quatre : « J’inspire, je souris. J’expire, je me relâche ».
« Pourquoi devrais-je sourire s’il n’y a pas de joie en moi ? »
Sourire est une pratique. Il y a des centaines de muscles sur votre visage et quand vous êtes en colère, ces trois cents muscles sont tendus. Quand vous êtes en colère, quand vous avez peur, ils sont très tendus et vous vous sentez mal. Mais si vous savez comment respirer et sourire, la tension peut s’en aller directement. C’est ce que j’appelle le yoga de la bouche. Vous ne devez pas être joyeux pour pouvoir sourire, parce que ceci est un exercice. Vous souriez, tout simplement, vous respirez et souriez. Et la tension s’en ira, vous vous sentirez mieux.
Je n’attends jamais d’être joyeux pour sourire. Je souris et la joie viendra après. Il y a des moments où la joie produit le sourire. Le sourire est la conséquence. Mais il y a des moments où vous produisez un sourire comme cause et alors la relaxation, le calme et la joie deviennent l’effet.
Il y a des moments où il fait très noir dans ma chambre, personne ne peut me voir, mais je continue à pratiquer le sourire à moi-même. Je souris à moi-même. Je veux être gentil avec moi-même. Je veux m’aimer et prendre soin de moi-même. Parce que je sais que si je ne sais pas prendre soin de moi-même, je ne saurais pas prendre soin de quelqu’un d’autre. Avoir de la compassion pour soi est très important. Prendre soin de soi est une pratique très importante. Quand vous êtes fatigués, en colère, désespérés, vous devriez savoir comment retourner à vous-mêmes et prendre soin de votre colère, de votre désespoir.
Voilà pour mes p'tits bonheurs.
Demain, je vous dirai pourquoi j'ai choisi le pseudo de Mamacat, comment a démarré cette merveilleuse leçon de vie au quotidien avec ma tribu, etc ... Vous saurez tout !