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10 mars 2012 6 10 /03 /mars /2012 15:30

Une  très  mauvaise grippe m'a  tenue  éloignée du net durant cette semaine, mais à peine mes  esprits ont-ils été recouvrés  que je vous  propose ces petites  piqures de rappel : 


 

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 14:00

Je partage avec vous ce mail reçu ce matin.

Tout est dit ; je n'ai rien à ajouter.

 

 

Nous voici donc en Carême, ensemble, pour 40 jours de transformation intérieure à l'écoute de Dieu.
40 jours pour s'ouvrir, changer, se purifier et laisser l’Esprit-Saint unifier notre vie. Rendons grâce au Seigneur pour ce temps privilégié de l’année qui nous est donné pour revenir à Lui !

Le Carême n’est pas triste, car il nous mène vers Pâques, il est chemin de conversion, c’est à dire de retour vers Celui qui est Amour.
Profitons de ce temps de grâce pour mettre Dieu à la première place dans notre vie.

Soyons concrets et chaque matin prions ainsi :

« Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la Terre comme au Ciel.
Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour,
Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous
ont offensés,
Et ne nous soumets pas à la tentation,
Mais délivre-nous du mal.
Car c'est à toi qu'appartiennent, le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles!
Amen. »

Oui, convertissons-nous et croyons à la Bonne Nouvelle ! (Cf : Mc 1,15).

Que Dieu nous bénisse !

Thierry et l'équipe de la Cité
de l'Immaculée !



BP24 - 53170 Saint Denis du Maine (France)
Tel : 02.43.64.23.25.
E.mail : communion@mariereine.com
site : www.mariereine.com
Nouveau site : www.labonnenouvelle.fr


*** Pour ce Carême découvrez La Bonne Nouvelle sur la purification (photo) : http://boutique.labonnenouvelle.fr

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MESSAGE DE SA SAINTETÉ BENOÎT XVI POUR LE CARÊME 2012

«Faisons attention les uns aux autres
pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes»
(He 10, 24)


Frères et sœurs,

Le Carême nous offre encore une fois l’opportunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire. C’est un cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l’attente de vivre la joie pascale.

Cette année, je désire proposer quelques réflexions à la lumière d’un bref texte biblique tiré de la Lettre aux Hébreux : « Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (10, 24). Cette phrase fait partie d’une péricope dans laquelle l’écrivain sacré exhorte à faire confiance à Jésus Christ comme Grand prêtre qui nous a obtenu le pardon et l’accès à Dieu. Le fruit de notre accueil du Christ est une vie selon les trois vertus théologales : il s’agit de nous approcher du Seigneur « avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi » (v. 22), de garder indéfectible « la confession de l’espérance » (v. 23) en faisant constamment attention à exercer avec nos frères « la charité et les œuvres bonnes » (v. 24). Pour étayer cette conduite évangélique – est-il également affirmé -, il est important de participer aux rencontres liturgiques et de prière de la communauté, en tenant compte du but eschatologique : la pleine communion en Dieu (v. 25). Je m’arrête sur le verset 24 qui, en quelques mots, offre un enseignement précieux et toujours actuel sur trois aspects de la vie chrétienne: l’attention à l’autre, la réciprocité et la sainteté personnelle.

1. « Faisons attention » : la responsabilité envers le frère.

Le premier élément est l’invitation à « faire attention » : le verbe grec utilisé est katanoein, qui signifie bien observer, être attentifs, regarder en étant conscient, se rendre compte d’une réalité. Nous le trouvons dans l’Évangile, lorsque Jésus invite les disciples à « observer » les oiseaux du ciel qui, bien qu’ils ne s’inquiètent pas, sont l’objet de l’empressement et de l’attention de la Providence divine (cf. Lc 12, 24), et à « se rendre compte » de la poutre qui se trouve dans leur œil avant de regarder la paille dans l’œil de leur frère (cf. Lc 6, 41). Nous trouvons aussi cet élément dans un autre passage de la même Lettre aux Hébreux, comme invitation à « prêter attention à Jésus » (3, 1), l’apôtre et le grand prêtre de notre foi. Ensuite, le verbe qui ouvre notre exhortation invite à fixer le regard sur l’autre, tout d’abord sur Jésus, et à être attentifs les uns envers les autres, à ne pas se montrer étrangers, indifférents au destin des frères. Souvent, au contraire, l’attitude inverse prédomine : l’indifférence, le désintérêt qui naissent de l’égoïsme dissimulé derrière une apparence de respect pour la « sphère privée ». Aujourd’hui aussi, la voix du Seigneur résonne avec force, appelant chacun de nous à prendre soin de l’autre. Aujourd’hui aussi, Dieu nous demande d’être les « gardiens » de nos frères (cf. Gn 4, 9), d’instaurer des relations caractérisées par un empressement réciproque, par une attention au bien de l’autre et à tout son bien. Le grand commandement de l’amour du prochain exige et sollicite d’être conscients d’avoir une responsabilité envers celui qui, comme moi, est une créature et un enfant de Dieu : le fait d’être frères en humanité et, dans bien des cas, aussi dans la foi, doit nous amener à voir dans l’autre un véritable alter ego, aimé infiniment par le Seigneur. Si nous cultivons ce regard de fraternité, la solidarité, la justice ainsi que la miséricorde et la compassion jailliront naturellement de notre cœur. Le Serviteur de Dieu Paul VI affirmait qu’aujourd’hui le monde souffre surtout d’un manque de fraternité : « Le monde est malade. Son mal réside moins dans la stérilisation des ressources ou dans leur accaparement par quelques-uns, que dans le manque de fraternité entre les hommes et entre les peuples » (Lett. enc. Populorum progressio [26 mars 1967], n. 66).

L’attention à l’autre comporte que l’on désire pour lui ou pour elle le bien, sous tous ses aspects : physique, moral et spirituel. La culture contemporaine semble avoir perdu le sens du bien et du mal, tandis qu’il est nécessaire de répéter avec force que le bien existe et triomphe, parce que Dieu est « le bon, le bienfaisant » (Ps 119, 68). Le bien est ce qui suscite, protège et promeut la vie, la fraternité et la communion. La responsabilité envers le prochain signifie alors vouloir et faire le bien de l’autre, désirant qu’il s’ouvre lui aussi à la logique du bien ; s’intéresser au frère veut dire ouvrir les yeux sur ses nécessités. L’Écriture Sainte met en garde contre le danger d’avoir le cœur endurci par une sorte d’« anesthésie spirituelle » qui rend aveugles aux souffrances des autres. L’évangéliste Luc rapporte deux paraboles de Jésus dans lesquelles sont indiqués deux exemples de cette situation qui peut se créer dans le cœur de l’homme. Dans celle du bon Samaritain, le prêtre et le lévite « passent outre », avec indifférence, devant l’homme dépouillé et roué de coups par les brigands (cf. Lc 10, 30-32), et dans la parabole du mauvais riche, cet homme repu de biens ne s’aperçoit pas de la condition du pauvre Lazare qui meurt de faim devant sa porte (cf. Lc 16, 19). Dans les deux cas, nous avons à faire au contraire du « prêter attention », du regarder avec amour et compassion. Qu’est-ce qui empêche ce regard humain et affectueux envers le frère ? Ce sont souvent la richesse matérielle et la satiété, mais c’est aussi le fait de faire passer avant tout nos intérêts et nos préoccupations personnels. Jamais, nous ne devons nous montrer incapables de « faire preuve de miséricorde » à l’égard de celui qui souffre ; jamais notre cœur ne doit être pris par nos propres intérêts et par nos problèmes au point d’être sourds au cri du pauvre. À l’inverse, c’est l’humilité de cœur et l’expérience personnelle de la souffrance qui peuvent se révéler source d’un éveil intérieur à la compassion et à l’empathie : « Le juste connaît la cause des faibles, le méchant n’a pas l’intelligence de la connaître » (Pr 29, 7). Nous comprenons ainsi la béatitude de « ceux qui sont affligés » (Mt 5, 4), c’est-à-dire de ceux qui sont en mesure de sortir d’eux-mêmes pour se laisser apitoyer par la souffrance des autres. Rencontrer l’autre et ouvrir son cœur à ce dont il a besoin sont une occasion de salut et de béatitude.

« Prêter attention » au frère comporte aussi la sollicitude pour son bien spirituel. Je désire rappeler ici un aspect de la vie chrétienne qui me semble être tombé en désuétude : la correction fraternelle en vue du salut éternel. En général, aujourd’hui, on est très sensible au thème des soins et de la charité à prodiguer pour le bien physique et matériel des autres, mais on ne parle pour ainsi dire pas de notre responsabilité spirituelle envers les frères. Il n’en est pas ainsi dans l’Église des premiers temps, ni dans les communautés vraiment mûres dans leur foi, où on se soucie non seulement de la santé corporelle du frère, mais aussi de celle de son âme en vue de son destin ultime. Dans l’Écriture Sainte, nous lisons : « Reprends le sage, il t'aimera. Donne au sage : il deviendra plus sage encore ; instruis le juste, il accroîtra son acquis » (Pr 9, 8s). Le Christ lui-même nous commande de reprendre le frère qui commet un péché (cf. Mt 18, 15). Le verbe utilisé pour définir la correction fraternelle – elenchein – est le même que celui qui indique la mission prophétique de la dénonciation propre aux chrétiens envers une génération qui s’adonne au mal (cf. Ep 5, 11). La tradition de l’Église a compté parmi les œuvres de miséricorde spirituelle celle d’« admonester les pécheurs ». Il est important de récupérer cette dimension de la charité chrétienne. Il ne faut pas se taire face au mal. Je pense ici à l’attitude de ces chrétiens qui, par respect humain ou par simple commodité, s’adaptent à la mentalité commune au lieu de mettre en garde leurs frères contre des manières de penser et d’agir qui sont contraires à la vérité, et ne suivent pas le chemin du bien. Toutefois le reproche chrétien n’est jamais fait dans un esprit de condamnation ou de récrimination. Il est toujours animée par l’amour et par la miséricorde et il naît de la véritable sollicitude pour le bien du frère. L’apôtre Paul affirme : « Dans le cas où quelqu’un serait pris en faute, vous les spirituels, rétablissez-le en esprit de douceur, te surveillant toi-même, car tu pourrais bien, toi aussi être tenté » (Ga 6, 1). Dans notre monde imprégné d’individualisme, il est nécessaire de redécouvrir l’importance de la correction fraternelle, pour marcher ensemble vers la sainteté. Même « le juste tombe sept fois » (Pr 24, 16) dit l’Écriture, et nous sommes tous faibles et imparfaits (cf.1 Jn 1, 8). Il est donc très utile d’aider et de se laisser aider à jeter un regard vrai sur soi-même pour améliorer sa propre vie et marcher avec plus de rectitude sur la voie du Seigneur. Nous avons toujours besoin d’un regard qui aime et corrige, qui connaît et reconnaît, qui discerne et pardonne (cf. Lc 22, 61), comme Dieu l’a fait et le fait avec chacun de nous.

2. « Les uns aux autres » : le don de la réciprocité.

Cette « garde » des autres contraste avec une mentalité qui, réduisant la vie à sa seule dimension terrestre, ne la considère pas dans une perspective eschatologique et accepte n’importe quel choix moral au nom de la liberté individuelle. Une société comme la société actuelle peut devenir sourde aux souffrances physiques comme aux exigences spirituelles et morales de la vie. Il ne doit pas en être ainsi dans la communauté chrétienne! L’apôtre Paul invite à chercher ce qui « favorise la paix et l'édification mutuelle » (Rm 14, 19), en plaisant « à son prochain pour le bien, en vue d'édifier » (Ibid.15, 2), ne recherchant pas son propre intérêt, « mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés » (1 Co 10, 33). Cette correction réciproque et cette exhortation, dans un esprit d’humilité et de charité, doivent faire partie de la vie de la communauté chrétienne.

Les disciples du Seigneur, unis au Christ par l’Eucharistie, vivent dans une communion qui les lie les uns aux autres comme membres d’un seul corps. Cela veut dire que l’autre m’est uni de manière particulière, sa vie, son salut, concernent ma vie et mon salut. Nous abordons ici un élément très profond de la communion : notre existence est liée à celle des autres, dans le bien comme dans le mal ; le péché comme les œuvres d’amour ont aussi une dimension sociale. Dans l’Église, corps mystique du Christ, cette réciprocité se vérifie : la communauté ne cesse de faire pénitence et d’invoquer le pardon des péchés de ses enfants, mais elle se réjouit aussi constamment et exulte pour les témoignages de vertu et de charité qui adviennent en son sein. « Que les membres se témoignent une mutuelle sollicitude » (cf.1 Co 12, 25), affirme saint Paul, afin qu’ils soient un même corps. La charité envers les frères, dont l’aumône – une pratique caractéristique du carême avec la prière et le jeûne – est une expression, s’enracine dans cette appartenance commune. En se souciant concrètement des plus pauvres, le chrétien peut exprimer sa participation à l’unique corps qu’est l’Église. Faire attention aux autres dans la réciprocité c’est aussi reconnaître le bien que le Seigneur accomplit en eux et le remercier avec eux des prodiges de grâce que le Dieu bon et tout-puissant continue de réaliser dans ses enfants. Quand un chrétien perçoit dans l’autre l’action du Saint Esprit, il ne peut que s’en réjouir et rendre gloire au Père céleste (cf. Mt 5, 16).

3. « pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » : marcher ensemble dans la sainteté.

Cette expression de la Lettre aux Hébreux (10, 24), nous pousse à considérer l’appel universel à la sainteté, le cheminement constant dans la vie spirituelle à aspirer aux charismes les plus grands et à une charité toujours plus élevée et plus féconde (cf.1 Co 12, 31-13, 13). L’attention réciproque a pour but de nous encourager mutuellement à un amour effectif toujours plus grand, « comme la lumière de l'aube, dont l'éclat grandit jusqu'au plein jour » (Pr 4, 18), dans l’attente de vivre le jour sans fin en Dieu. Le temps qui nous est accordé durant notre vie est précieux pour découvrir et accomplir les œuvres de bien, dans l’amour de Dieu. De cette manière, l’Église elle-même grandit et se développe pour parvenir à la pleine maturité du Christ (cf. Ep 4, 13). C’est dans cette perspective dynamique de croissance que se situe notre exhortation à nous stimuler réciproquement pour parvenir à la plénitude de l’amour et des œuvres bonnes.

Malheureusement, la tentation de la tiédeur, de l’asphyxie de l’Esprit, du refus d’« exploiter les talents » qui nous sont donnés pour notre bien et celui des autres (cf. Mt 25, 25s) demeure. Nous avons tous reçu des richesses spirituelles ou matérielles utiles à l’accomplissement du plan divin, pour le bien de l’Église et pour notre salut personnel (cf. Lc 12, 21b ; 1 Tm 6, 18). Les maîtres spirituels rappellent que dans la vie de la foi celui qui n’avance pas recule. Chers frères et sœurs, accueillons l’invitation toujours actuelle à tendre au « haut degré de la vie chrétienne » (Jean-Paul II, Lett. ap. Novo millennio ineunte [6 janvier 2001], n.31). En reconnaissant et en proclamant la béatitude et la sainteté de quelques chrétiens exemplaires, la sagesse de l’Église a aussi pour but de susciter le désir d’en imiter les vertus. Saint Paul exhorte : « rivalisez d’estime réciproque » (Rm 12, 10).

Face à un monde qui exige des chrétiens un témoignage renouvelé d’amour et de fidélité au Seigneur, tous sentent l’urgence de tout faire pour rivaliser dans la charité, dans le service et dans les œuvres bonnes (cf. He 6, 10). Ce rappel est particulièrement fort durant le saint temps de préparation à Pâques. Vous souhaitant un saint et fécond Carême, je vous confie à l’intercession de la Bienheureuse Vierge Marie et, de grand cœur, j’accorde à tous la Bénédiction apostolique.

Du Vatican, le 3 novembre 2011.

BENEDICTUS PP. XVI



* Transmettez ce message autour de vous,
plus on donne la Bénédiction et plus elle grandit !

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14 février 2012 2 14 /02 /février /2012 13:00

 

(image du net)

 

 

Si tu dois m´aimer, que ce soit pour rien
Sinon pour l´amour en soi. Ne dis pas
"Je l´aime pour son sourire ... son allure ... sa fa
çon

De parler si douce ... sa finesse de pensée
Qui convient à la mienne, et suscita
Tel jour un bien-être fugitif et charmant" --
Car ces choses en elles-mêmes, Aimé, peuvent
Changer, ou changer pour toi -- et l´amour
Ainsi construit peut être ainsi détruit.
Ne m´aime pas par pitié pour mes larmes, --
Qui jouit longtemps de ton soutien pourrait
Sécher ses pleurs, et perdre ton amour !
Mais aime-moi pour l´amour en soi, pour
Qu´à jamais tu m´aimes, d´un amour sans fin.

(Elizabeth Barret Browning)

 

 

 

 

 

 

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 19:38

*** LES APPARITIONS DE MARIE A LOURDES 

Le 11 février 1858, il fait froid au "cachot", la pièce où a trouvé refuge la famille Soubirous avec ses 9 enfants : Bernadette va, avec quelques amies, chercher du bois mort à la grotte de Massabielle au bord du Gave. Soudain, elle aperçoit dans un trou du rocher une Dame extraordinairement belle. 

Son corps ne diffère du nôtre que par son inexprimable beauté. Elle est de taille moyenne et semble toute jeune. La courbe ovale du visage est d'une grâce céleste et les yeux bleus d'une suavité qui semble fondre le coeur de quiconque en est regardé. Les lèvres respirent une bonté et une mansuétude divines. Saisie d'un effroi surnaturel mais remplie de joie, Bernadette n'ose approcher; avec la Dame elle récite son chapelet. 

L'apparition cesse: Bernadette sort de son extase et, pressée par ses compagnes, elle laisse échapper ce qu'elle aurait voulu garder pour elle seule. En apprenant la chose, Madame Soubirous craint une illusion et défend à sa fille de retourner à la roche de Massabielle. Mais le dimanche suivant, elle se laisse fléchir par les amies de Bernadette. 

Arrivée à la grotte, la voyante annonce: «Elle est là»; puis, s'approchant, elle jette de l'eau bénite en disant: «Si vous venez de la part de Dieu, restez, sinon allez-vous-en!» «La Dame se mit à sourire », racontera Bernadette, « et plus je lui en jetais, plus elle souriait ». 


Dom Antoine Marie osb, 
Abbé de Clairval 

 

*** LE MOT DE L'EVEQUE

Six millions de personnes, chaque année, viennent à Lourdes. Que viennent-elles voir ? Un site touristique ?
En France, il y a mieux. Elles viennent parce que Lourdes est un lieu différent : 

- un lieu où le chrétien est libre de manifester sa foi 
- un lieu où les petits ont droit de cité 
- un lieu où malades et handicapés sont privilégiés 
- un lieu de prière, de service et de fraternité entre les peuples 
- un lieu que les enfants et les jeunes trouvent "super". 
- un lieu ouvert à toute personne, quelles que soient ses idées. 

Même quelques heures à Lourdes ne s’oublient pas. C’est pourquoi beaucoup reviennent, plusieurs fois dans leur vie.
Cette aventure a commencé en 1858, quand la Vierge Marie apparut à Bernadette Soubirous. Depuis cette date, le flot de pèlerins et visiteurs n’a cessé de grossir. Les haut-lieux spirituels sont de plus en plus nécessaires, dans un monde de calcul, de paillettes et de violence. Lourdes redonne de l’élan pour affronter la vie.

“ Venez boire à la fontaine et vous y laver ! ”


+ Jacques Perrier 
évêque de Tarbes et Lourdes 

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 14:00

Le 2 février : la Présentation du Seigneur au Temple. Fête de la lumière.
Journée mondiale de la vie consacrée.

 

 

 

Quand arriva le jour fixé par la loi de Moïse pour la purification, les parents de Jésus le portèrent à Jérusalem pour le présenter au Seigneur, selon ce qui est écrit dans la Loi : Tout premier-né de sexe masculin sera consacré au Seigneur. Ils venaient aussi présenter en offrande le sacrifice prescrit par la loi du Seigneur : un couple de tourterelles ou deux petites colombes. Or, il y avait à Jérusalem un homme appelé Syméon. C’était un homme juste et religieux, qui attendait la Consolation d’Israël, et l’Esprit Saint était sur lui. L’Esprit lui avait révélé qu’il ne verrait pas la mort avant d’avoir vu le Messie du Seigneur. Poussé par l’Esprit, Syméon vint au Temple. Les parents y entraient avec l’enfant Jésus pour accomplir les rites de la Loi qui le concernaient. Syméon prit l’enfant dans ses bras, et il bénit Dieu en disant : « Maintenant, ô Maître, tu peux laisser ton serviteur s’en aller dans la paix, selon ta parole. Car mes yeux ont vu ton salut, que tu as préparé à la face de tous les peuples : lumière pour éclairer les nations païennes, et gloire d’Israël ton peuple. » Le père et la mère de l’enfant s’étonnaient de ce qu’on disait de lui. Syméon les bénit, puis il dit à Marie sa mère : « Vois, ton fils qui est là provoquera la chute et le relèvement de beaucoup en Israël. Il sera un signe de division. - Et toi-même, ton coeur sera transpercé par une épée. - Ainsi seront dévoilées les pensées secrètes d’un grand nombre. » Il y avait là une femme qui était prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Demeurée veuve après sept ans de mariage, elle avait atteint l’âge de quatre-vingt-quatre ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. S’approchant d’eux à ce moment, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent accompli tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant grandissait et se fortifiait, tout rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui.

 

Pour méditer sur ce texte : CLIC.

 

 

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La fête de ce jour a un double objet, célébrer la Purification de Marie et la Présentation de Jésus au Temple selon la loi de Moïse. Cette loi fixait le temps où les mères devaient se présenter avec leurs nouveau-nés devant les autels, et elle exigeait une offrande pour le rachat des enfants mâles. Ni Marie, toute pure dans sa maternité, ni Jésus, Fils de Dieu, n’étaient obligés à cette cérémonie ; cependant par humilité, et pour donner aux hommes un éclatant exemple d’obéissance aux lois divines, Marie, accompagnée de Joseph et portant Jésus en Ses bras, Se rendit au Temple de Jérusalem.

La fête chrétienne qui nous conserve le souvenir de cette cérémonie porte, dans le langage populaire, le nom de la Chandeleur, à cause de la procession qui se fait ce jour-là dans nos églises avec des cierges allumés.

Les cierges symbolisent Notre-Seigneur Jésus-Christ, Lumière du monde ; la procession représente le passage de la sainte Famille dans le Temple et la rencontre des deux vieillards Siméon et Anne. Saint Anselme, développant ce mystère, nous dit qu’il y a trois choses à considérer dans le cierge : la cire, la mèche et la flamme. La cire, ouvrage de l’abeille virginale, est la Chair du Christ ; la mèche, qui est intérieure, est Son Âme ; la flamme, qui brille en la partie supérieure est Sa Divinité.

La procession de la Chandeleur nous apparaît comme la marche du peuple chrétien à la lumière du Christ, figuré par les cierges que porte le clergé, la portion choisie de l’Église, comme Jésus même était porté entre les bras de Marie, entre ceux du saint vieillard Siméon et du pontife qui L’offrit au Seigneur.

Les cierges de la Chandeleur sont bénits avec une solennité toute particulière et avec l’emploi des prières les plus touchantes. Conservés dans la maison des chrétiens, ils sont un gage de la protection divine. Il est dans l’esprit de l’Église d’allumer les cierges de la Chandeleur pour repousser les esprits de ténèbres, dans les dangers corporels et spirituels, au lit des mourants, pour éloigner d’eux l’ennemi des hommes, qui fait alors son suprême effort afin d’arracher les âmes à Dieu. C’est bien alors surtout, en effet, que l’homme a besoin du recours du Rédempteur, vraie lumière des âmes, pour illuminer les derniers instants de sa vie.

 

 







La Journée mondiale de la vie consacrée a été instituée par le pape Jean-Paul II en 1997 dans une lettre adressée aux Religieux et Religieuses. Ceci afin d’aider l’Église et tous ces Religieux et Religieuses qui consacrent leur temps à dire l’Amour de Dieu pour l’homme.

Les buts de cette journée sont : l’action de grâce, mieux connaître et apprécier la vie consacrée, et célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles.

Cette journée se déroule le 2 février de chaque année en raison de la présentation de Jésus au temple. Pour une personne consacrée cette journée a donc une importance particulière : le fait de l’annonce du don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix se traduit par le souhait de donner sa vie et de tout abandonner pour marcher à la suite du Christ.





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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 19:45

En ce 1er jour de  l'an de grâce 2012, je  vous  présente  tous mes

 

http://idata.over-blog.com/2/63/41/06/Logo-Imagettes/meilleurs-voeux.gif

 

Pour  bien commencer l'année, je vous propose le texte de l'Evangile  de ce jour suivi d'un  très beau  texte que j'ai  lu ce matin  dans  Magnificat.

 

"Quand les bergers arrivèrent à Bethléem, ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans une mangeoire. 

Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. 
Et tout le monde s'étonnait de ce que racontaient les bergers. 
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur. 
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu selon ce qui leur avait été annoncé. 
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l'enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l'ange lui avait donné avant sa conception. "

 

 Marie la croyante

Marie la croyant va apprendre jour après jour à regarder le monde et les hommes avec les yeux de Dieu.

Regarder le monde avec les yeux de Dieu ! Mais oui ! Marie a pu méditer bien d’autres évènements puisque Jésus va rester trente ans à la maison. Trente années pendant lesquelles Marie a vécu en présence de Jésus, durant lesquelles elle a ajusté sa vie pour être en communion avec cette présence, pour demeurer à la hauteur de Jésus qui grandissait en sagesse devant Dieu et devant les hommes.

Marie et Jésus ont vécu longtemps dans une grande connivence. Qui dira l’influence de Jésus sur Marie ? Et qui peut dire l’influence de Marie sur l’enseignement de Jésus ? [Marie a dû] se regarder aussi elle-même, avec les yeux de Dieu… pour rester à la hauteur de la salutation de l’ange Gabriel, lors de l’Annonciation : Comblée-de-grâce.

Marie avait une large connaissance des Ecritures. Mais elle n’avait jamais rencontré une telle appellation. Elle n’avait pu la lire ailleurs. Cette salutation lui était réservée. C’était son nouveau nom à elle et le signe d’un destin singulier. Ce nom put lui sembler étrange au premier abord. Elle allait en approfondir la signification tout au long de sa vie.

  (texte de Paul Christophe, professeur de théologie à Lille) 

 

Que  Marie,  que nous fêtons  aujourd'hui,  vous  bénisse  tous et  toutes !

 


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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 09:02

Mes  ami(e)s c'est avec ce montage  que je viens vous souhaiter  un Saint Noël  : 

 

En ces jours-là, parut un édit de l'empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre. Ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie.  Et chacun allait se faire inscrire dans sa ville d'origine. Joseph, lui aussi, quitta la ville de Nazareth en Galilée, pour monter en Judée, à la ville de David appelée Bethléem, car il était de la maison et de la descendance de David. Il venait se faire inscrire avec Marie, son épouse, qui était enceinte.
Or, pendant qu'ils étaient là, arrivèrent les jours où elle devait enfanter. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l'emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n'y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans les environs se trouvaient des bergers qui passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux.
 L'ange du Seigneur s'approcha, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d'une grande crainte, mais l'ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je viens vous annoncer une bonne nouvelle, une grande joie pour tout le peuple : Aujourd'hui vous est né un Sauveur, dans la ville de David. Il est le Messie, le Seigneur.
Et voilà le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. » Et soudain, il y eut avec l'ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, 
et paix sur la terre aux hommes qu'il aime. »

 

La Bonne Nouvelle est annoncée à notre monde.

  

Dans ce que nous avons vécu pendant les fêtes de Noël,

qu’est ce qui peut conforter notre confiance ?

  

De quoi pouvons-nous nous réjouir ?

 

 

                                                                        Continuons notre recherche chaque jour...

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22 décembre 2011 4 22 /12 /décembre /2011 23:31

Avant d'aller faire un bon gros dodo, je voulais absolument vous montrer cette vidéo qu'une de mes cousines a partagé sur FB : 

 

 

Faîtes de beaux rêves !

 

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19 décembre 2011 1 19 /12 /décembre /2011 09:00

Vu  chez  mon amie Michaela, un  logo  qui  correspond à un  gros  ras-le-bol.

http://www.kaderickenkuizinn.com/wp-content/uploads/2011/09/sans-pub.jpg 

 (image  du net)

♦J'en  ai marre de ce harcèlement  dans  nos  BAL (pas plus  tard  que  la semaine  dernière j'ai trouvé un  prospectus  d'une grande surface  dont  la plus proche  se situe à ... 100 km de là  où je  vis !!!)

♦J'en ai marre, quand je  fais une  recherche  sur  le net, d'être  dérangée  par  des écrans de  pub qui bougent  tout le  temps de manière  à ce que  quand je crois cliquer sur  la croix pour la  fermer au contraire je l'ouvre !

♦J'en  ai  marre, quand je  veux regardr une vidéo, d'être obligée de visionner d'abord un écran publicitaire

♦J'en ai  marre  que, selon les  sites  sur  lesquels je vais,  il y ait je ne sais combien de fenêtres qui s'ouvrent  en même  temps ; des fois, le  temps  que je les ferme toutes je ne  sais  même plus pourquoi j'ai été  sur ce site (et non  Alzheimer  ne  me guette pas encore)

♦J'en ai marre,  quand je  descends à Nice  et que  je  peux  enfin  écouter mes stations  de radio  préférées, d'avoir droit  à plusieurs  minutes de pub toutes les 3 chansons 

 

J'en ai marre de  tout  ce matraquage commercial !

 

http://f3.img.v4.skyrock.net/f37/calinette15/pics/2909576301_1.gif

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18 décembre 2011 7 18 /12 /décembre /2011 18:37

Ce  matin à la messe, on nous a lu un  texte extrait du livret Prions en Eglise.

Je l'ai trouvé tellement beau, profond et intense  que je  ne peux pas m'empêcher de le partager avec vous :

 

Laissons entrer Dieu

Nous aussi, comme David, nous voudrions faire une multitude de choses pour Dieu. Cette réaction est bien normale : l’amour nous rend inventifs et nous presse de trouver comment manifester au Seigneur que nous voulons le servir. La Parole nous invite pourtant à un déplacement : Nathan rappelle à David tout ce que Dieu a fait pour lui, comment il l’a choisi, appelé, accompagné, engendré à la vie. L’ange Gabriel, lui, entre de la part du Seigneur dans la maison de Marie. Il lui annonce qu’elle portera le Fils de Dieu en son sein : autrement dit, le corps de Marie sera la demeure de Dieu. Un poète écrit qu’elle est le nouveau « tabernacle ». La Parole nous fait donc passer de David, qui veut sortir lui-même pour construire une maison à Dieu, vers Marie, la femme qui laisse entrer Dieu chez elle. « Je te cherchais au-dehors et tu étais au-dedans de moi » , dit saint Augustin.

Nous pouvons trouver là un chemin pour cette fin de l’Avent : alors que s’approchent les jours de la Nativité, que ferons-nous de nos vies ? Serons-nous des personnes affairées, agitées par tout ce qu’elles peuvent faire pour montrer à Dieu qu’elles pensent à lui et qui ne prennent pas le risque de se laisser changer vraiment ? Serons nous plutôt des personnes intérieures, « présentes à la présence » ? Pour entrer dans cette démarche d’intériorité, nous pouvons, avec David, faire mémoire de tout ce que Dieu a fait pour nous. Puis le laisser entrer par surprise dans nos maisons, même s’il les trouve un peu désordonnées.

Enfin accueillir sa présence en nous. Accepter qu’il transforme quelque chose de notre être en venant s’y faire petit enfant. Laisser Dieu vivre en nous, au risque qu’il nous conduise à quelques changements, est sans doute plus bouleversant que de lui construire la plus belle des chapelles, en le gardant soigneusement à l’extérieur de nos existences !

Soeur Véronique Thiébaut, religieuse de l’Assomption

 

http://blog.euroflorist.fr/fr/wp-content/uploads/couronne-avent.jpg

(image du  net)


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